Les termes « bonus », « stock-options », « rémunération à la performance » font maintenant partie du vocabulaire courant du monde de l’entreprise et même de la fonction publique. Ils correspondent à des incitations monétaires, c’est-à-dire des rémunérations indexées sur une mesure de la performance individuelle ou collective. L’utilisation de celles-ci a explosé dans les années 1980 avec des objectifs précis :
- aligner l’intérêt des employés sur celui des actionnaires,
- mieux coordonner les actions individuelles dictées par des intérêts multiples,
- inciter l’agent à atteindre un objectif prescrit.
Si les partisans des incitations monétaires affirment que celles-ci constituent un moyen simple de motiver les agents économiques à fournir plus d’efforts ou à adopter un comportement plus en accord avec les intérêts du décideur, la théorie contemporaine, appuyée par de nombreuses expériences, parvient à des résultats beaucoup plus contrastés.